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Rétablir la sécurité rue de Lappe

Pour que cette rue reste un point d'attraction de notre arrondissement tout en respectant la tranquilité de ses habitants, l'UMP a demandé au Conseil du 4 mars des mesures rapides et fortes pour y rétablir la sécurité de tous.

 

 

La sécurité est un droit fondamental pour chaque citoyen.

 

la rue de Lappe fait partie des quartiers festifs les plus fréquentés du 11ème arrondissement, à l’instar des hauts lieux de vie nocturne que sont la rue Oberkampf et la rue Jean-Pierre Timbaud.

La délinquance croissante constatée dans le quartier est en train de glisser vers la criminalité : le 23 décembre dernier, une jeune fille a été assassinée d’un coup de tournevis dans la rue de Lappe, a priori en se défendant contre le vol de son scooter.

 

La dangerosité, en particulier du passage Louis-Philippe, ruelle qui donne sur la rue de Lappe, que l’enclavement et l’obscurité rendent propice aux attroupements de personnes mal intentionnées. Considérant que des bandes de délinquants, qui dépassent parfois la vingtaine d’individus, bloquent l’accès à ce passage, volent les passants et s’adonnent par ailleurs à un trafic de stupéfiants (rendu plus dangereux encore par le remplacement de la poudre par du plâtre gratté sur les coins des murs du porche, comme en témoignent des traces visibles…).

 

La présence future d’un habitat social dans le passage Louis-Philippe, dont les habitants ont souvent des métiers aux horaires décalés, et qui devront donc se frayer un passage à travers l’attroupement pour rentrer chez eux après le travail.

 

Des rodéos sont organisés certaines nuits, consistant à rouler au pas de charge avec musique à tue-tête dans la rue de Lappe même aux heures d’affluence, et qu’un simple panneau restreignant la circulation aux riverains à ces heures sensibles permettrait de légitimer l’appréhension des chauffards, sans que ces restrictions ponctuelles ne gênent la circulation.

 

Les lacunes dans le dispositif de sécurité actuel ont conduit les commerçants à se cotiser pour placer eux-mêmes une caméra de vidéosurveillance (à l’impact limité n’étant pas raccordé au QG de surveillance des forces de police), et aux habitants à lancer récemment une pétition pour réclamer que leur droit élémentaire à la sécurité soit assuré par les pouvoirs publics.

 

Sur proposition de Jacques Lefort, rapporteur, les élus du groupe d’Union de la droite et du centre ont émis le voeu :

 

 - que des caméras de vidéosurveillance analysées par la Préfecture de police soit installées et signalées dans les zones à risques         du quartier : retraits dans l’alignement des bâtiments, ruelles avec porches, etc.

 

 - qu’une attention particulière soit portée à ce que ces zones à risques ne présentent aucun signe de délabrement incitant au             squat : propreté rigoureuse, éclairage public hors de portée de dégradation, …

 

 - que soit placé à l’entrée de la rue de Lappe un panneau réservant son accès aux riverains et aux véhicules publics et de                     livraison du jeudi au samedi de 22h à 06h du matin,

 

 - qu’une patrouille de police passe au moins deux fois par nuit les vendredi et samedi, de façon à ce que leur présence visible soit     un signe sécurisant envoyé aux habitants, touristes, et surtout aux délinquants,

 

 - que les forces de police soient renforcées par des agents de direction de la protection et de la prévention de la Mairie de Paris,       en civil si possible, afin de pouvoir plus rapidement se rendre sur place en cas de signalement pour appréhender les fauteurs         de troubles avec plus d’efficacité.

 

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